lundi, juin 30, 2008

Les jardins de la Picardie


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Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

Les jeunes bénévoles sont partis ce matin à Bergues avec une centaines de personnes âgées. Il faut bien dire que depuis le film de Dany Boon, la perception que les gens ont de la Picardie a changée. Certes, il pleut parfois à grande eaux, mais c’est pour mieux remplir les étangs, les marais et les lacs. C’est dans l’ensemble une région verdoyante et douce, à la terre grasse et riche où il fait bon vivre. S’y alternent sur son plateau de vastes champs où l’on cultive la pomme de terre, la betterave à sucre, le maïs et les céréales avec des vallées encaissées où s’écoulent langoureusement le petit ru ou la grosse rivière et où paissent de grosses normandes. C’est une terre riche et les oiseaux ne s’y trompent pas. Des vanneaux aux canards, les espèces y sont variés. Certains se demanderaient ce que pourraient bien y faire un touriste. Il a le choix entre la chasse, la pêche, les plages de sable ou de galets, l’équitation, le char à voile, le surf, le cyclisme etc.…
En cette période estivale, je propose à ceux qui comme moi aiment à immortaliser l’éphéméride quelques jardins à photographier en espérant que vous y passerez un bon moment.


A fleur d'O
23 rue de la chaussée 80500 Davesnecourt

Abbaye royale de Chaalis
60300 Fontaine Chaalis

Château royal de Quierzy
20 rue louis de Séqueval 02300 Quierzy
http://www.chateauquierzy.org/


Fleurs en liberté au Petit Sérans
Le Petit Sérans

Jardin botanique de Samara à La Chaussée Tirancourt
Domaine de Samara route de Saint Sauveur 80310 La Chaussée Thirancourt
http://www.samara.fr/

Jardin d'Anserville


Jardin de l'abbaye saint-nicolas-des-près
16 rue de l'abbaye à Ribemont (02)

Jardin de Maizicourt
80370 Maizicourt
http://www.jardinsdemaizicourt.com/


Jardin de Saint Jean à Guibermesnil
1 hameau de saint-jean 80430 Guibermesnil
http://jardin.saint.jean.free.fr/


Jardin de Théo
4 rue du Pont Saint-Martin 60300 Borest

Jardin du Familistère à Guise
262 aile droite/familistere 02120 Guise
http://www.familistere.com/


Jardin du Moulin Ventin à Paillart
chemin de vallois 60120 Paillart

Jardin du Moulin Vertu à Roy-Boissy
1 rue de fontaine 60690 Roy-Boissy

Jardin du vendangeoir d'Orgeval
13 grande rue 02860 Orgeval

Jardin floral du château de Digeon
7 rue du Coq Gaulois 80290 Morvillers-saint-Saturnin
http://jardinfloralgoisque.free.fr/


Jardin Les Acacias à Warloy-Baillon
6 rue jean mermoz 80300 warloy baillon

Jardin Les Vignes à Saint-Fuscien
Les Vignes 5, résidence verte, rue de Bove 80680 Saint Fuscien

Jardins de Bagatelle
133 route de paris 80100 Abbeville

Jardins de la Muette
2 rue du château 02600 Largny-sur-Automne

Jardins de Valloires
Jardins de Valloire 80120 Argoules
http://www.baiedesomme.fr/


Jardins de Viels-Maisons
02540 Viels-Maisons
http://www.jardins-vielsmaisons.fr/


Jardins du Nouveau monde à Blérancourt


Jardins du peintre Henri Le Sidaner à Gerberoy
Association Henri Le Sidaner en son jardin de Gerberoy M. Jean Pierre His 18 rue du logis du roy 60380 Gerberoy
http://www.lesjardinshenrilesidaner.fr/


Jardins du vendangeoir à Bourguignon-sous-Montbavin


Le Bois de Bonance à Port-le-Grand
Bonance 80132 Port-le-Grand
http://www.bonance.com/


Le cimetière de la Madeleine
480 rue Saint-Maurice - Amiens

Le Clos Alexandre
229 rue des Quatre Lemaire Amiens
http://www.clos-alexandre.com/


Le clos joli à Brécy
48 rue du montcet 02210 brécy

Le jardin de Claire
Beauchamps (80)

Le jardin de Dan
2 rue à caillous 80670 Halloy-les-Pernois

Le Jardin de Ferrières
17 rue des freres Thibaut 80470 Ferrières

Le Jardin de l'abbaye de Vauclair
Abbaye de Vauclair 02860 BOUCONVILLE

Le jardin de Ly
346 route du Tréport 80140 Sénarpont

Le Jardin des plantes à Amiens
Mairie d'Amiens unité parc et jardin BP 2720 80027 Amiens cedex 1

le jardin du peintre André Van Beek
1 rue des Auges 60560 Saint-Paul

Le Jardin médiéval des Sires de Coucy
Capitulaire de Charlemagne - Porte de Soissons - 02380 Coucy-le-Château

Le Moulin de Quincampoix à Ciry-Salsogne
Le Moulin de Quincampoix 02220 Ciry-Salsogne
http://www.mytho-fleurs.com/


Le pavillon Fantaisie à Ribeaucourt


Le Potager des princes
17 rue de la Faisanderie 60600 Chantilly
http://www.potagerdesprinces;com/


Les Hardines à Péronne

Les Hortillonnages à Amiens

Les jardins de la butte de Laon

Les Jardins du Plateau Picard à Avrechy

les jardins philosophiques de Lombardie
51 place de l'église à Hondainville (60)
http://www.lombardie.fr/


L'herbarium des remparts à Saint-Valéry-sur-Somme
36 rue brandt 80230 Saint-Valéry-sur-Somme

LP Château Potel
Impasse Château Potel - La Ferté-Milon

Lycée horticole
Ribécourt-Dreslincourt

Parc du château de Breuil-le-Sec
68 place du carroeul 60840 Breuil-le-sec

Parc du château de Compiègne
place du général de gaulle 60200 Compiègne

Parc du château de Puisieux et Clanlieu
3 ue de l'église 02120 Puisieux et Clanlieu

Parc du Donjon de Septmonts
Mairie de Septmonts place de la mairie 02200 Septmonts
http://www.septmonts-village.fr/


Parc du Donjon de Vez
Donjon de Vez 60117 Vez

Parc et jardin du château de Bosmont-sur-Serre
Parc et Jardin de Bosmont - "l'Ile aux quatre Pigeonniers" - 02250 Bosmont-sur-Serre

Prieuré Saint-Arnoult
11 rue principale 60220 Saint Arnoult
http://www.prieuredesaintarnoult.net/

dimanche, juin 29, 2008

La foire Saint-Jean

Comme beaucoup d’amiénois, nous sommes allés passer la soirée à la Foire qui envahie le parc de la Hotoie chaque année de la Saint-Jean à l’Armistice. Je ne monte plus dans les manèges à sensations, il y a longtemps que je sais que mon estomac n’apprécie pas. Mais j’aime à observer la faune qui s’y encanaille et croiser quelques connaissances. Accessoirement tenter ma chance à quelques jeux d’adresse et goûter à ces gourmandises symbolisant la fête. On s’y saoule de bruit et de musique à l’ombre effrayante des stromboscopes. Mais l’effroi n’est ici que de façade, on joue a se faire peur. On est entrainé par la foule entre les deux murs que dressent les harangues des bonimenteurs. Il n’est pas question ici d’arnaque car nul n’est dupe, tous comptent sur la chance. Ce qui se vend ici, c’est de l’adrénaline uniquement.

samedi, juin 28, 2008

Se faire une Identité électronique


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Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

Avant d’être moi-même bloggeur, j’ai commencé comme lecteur, un visiteur invisible noyé dans la masse sans autre interaction qu’un frémissement sur un compteur. Puis, chez quelques uns, j’ai ressenti le besoin d’exprimer un encouragement ou de soutenir un point de vue, tout d’abord de façon anonyme puis, plus tard, de façon identifiable afin d’établir un dialogue.
Enfin, est apparue la nécessité d’exprimer mes propres opinions et donc de me construire ma propre identité électronique.
De quoi s’agit’ il me direz--vous, c’est assez simple à comprendre. On croise sur le net différentes personnalités qui s’expriment de façon plus ou moins masquées. S’il est assez facile d’identifier celui ou celle qui avance à visage découvert, pour les autres, ce n’est pas si évident. On les comprends, lorsque l’on voit la nature des messages que certains laissent. L’important c’est que les habitués puissent savoir à qui ils ont à faire, reconnaître leur visiteur.
Il faut donc s’établir une identité électronique, c’est à dire pouvoir être le seul à se cacher derrière un nom, un pseudonyme. C’est l’adresse mail qui bien souvent sert d’identifiant, mais non seulement il faut veiller à une certaine uniformité entre les plateformes mais en plus se méfier des messages publicitaires et bidons que l’on y reçoit. S’appeler Franck42635 ou Franck46235 semble sans importance mais comment peut-on être sûr qu’il s’agit de la même personne, surtout si l’adresse est masquée.
Il existe des plateformes qui vous garantissent que l’identifiant, le pseudo par vous choisit pour vous représenter restera votre propriété, mais rien n’est moins sûr puisque il n’y a pas de gestion centralisée des identifiants.
Les seuls conseils que l’on peut donner en la matière c’est de rechercher le pseudo unique, facteur commun des différentes plateformes et de s’y tenir. Voyez, il y a maintenant près de trois ans que j’assume le pseudonyme de « François et fier de l’Être » et que je le décline selon les plateformes en « François et fier », « Francois Etfier », « Francoisetfier » etc…

vendredi, juin 27, 2008

Le cinéma Gaumont d'Amiens


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Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

Vous avez du remarquer que je vais assez fréquemment au cinéma, une habitude qui m’est restée du temps où à Paris une place coutait 50 centimes, de Francs pas d’euros. Tous les jeudi après midi puis après les mercredi, je me précipitait voir des westerns comme la série des Trinita, de la science fiction avec celle de la planète des singes, un peu d’horreur et beaucoup d’action. Je suis un cinéphage et je sais que si la Miss m’y accompagne, c’est plus pour me faire plaisir que pour le programme.
Toujours est-il que nous étions, hier, tenus en haleine par prés de deux heures vingt du Monde de Narnia deux lorsque près du dénouement, la salle se rallume et nous restons sur notre faim à défaut de fin.
Deux jeunes gens de la société Gaumont ont rapidement fait leur apparition pour nous annoncer que malheureusement, le hasard avait décider de faire durer le suspens, le reste de la bobine ayant formé un imbroglio, un nœud immense…On nous demande gentiment quelques minutes (2) de patience, histoire de démêler la dernière scène quitte à faire l’impasse sur le générique.
Bien évidemment comme toujours dans ces cas là, certains s’emportent en pensant surement que cela facilitera le travail du technicien que de démêler sous pression les quelques centaines de mètres de pellicule manquante, insultant les placeurs, les menaçant d’en appeler à la direction, de leur faire perdre leur emploi, etc.…
Après le rechargement de la fin, aux sages présents dans la salle, bref à deux couples dont nous faisions partie, le technicien a montré le « nœud » de l’affaire.
Un gros tas de pellicule qui au bout des deux heures vingt du film, est sorti du plateau sur lequel il était posé. En effet, c’est ainsi que nous avons appris que lors de la projection, il n’y a plus réellement de bobine, le film est enroulé sur un plateau comme un immense ressort plat et depuis le centre, il pénètre dans la visionneuse d’à côté puis vient s’enrouler sur un autre plateau. Ors, quand le film est long, il arrive que la fin, formant les plus gros anneaux, se tende ou se détende et s’entortille sur elle même, c’est ce qui nous est arrivé.
Nous avons aussi appris plein d’autres choses vachement intéressante. Ainsi, depuis que la pellicule est en fibre de polyester, donc moins fragile, vachement plus résistante, il arrive qu’au lieu de se faire rembobiner sur un plateau au sortir du projecteur, la pellicule se promène dans des sortes de poulies à compensations pour être réutilisée sur un second projecteur, donc dans une seconde salle du multiplex de douze d’Amiens. C’était le cas de notre film puisque la séance précédente, qui avait débutée une demie heure avant nous venait de finir. C’est justement à la fin du générique de l’autre salle que la pellicule a pris la poudre d’escampette.
Il nous a tout montré, du poste de pilotage où il veille au bon déroulement de nos séances, aux boitiers contenant les bandes annonces pour les films à venir en passant par le système de bande son sur la pellicule. Ce fut presque aussi intéressant que le film, en plus, pour nous récompenser de notre gentillesse autant que pour nous dédommager, nous avons eu le droit à deux places gratuite pour une prochaine séance.

P.S. : La qualité des photos n’est pas terrible, j’ai du utiliser mon téléphone, on a pas le droit aux appareils d’enregistrement dans les salles.

P.S.S. : Voici la pellicule du film que nous sommes allés voir la veille.
Le film de la veille

Tagliatelles aux Saint-Jaques


Tagliatelle alla cipolla
Originally uploaded by poluz.

Nous sommes allés au Tréport et voyant une affichette annonçant que le « Marco Polo » au bout du Quai François 1er changeait de propriétaires, nous avons voulus le tester afin de savoir s’il avait aussi changé de cuisinier. Bien nous en a pris puisque nous nous sommes régalés à moindre coût. En discutant avec l’aimable remplaçant, nous avons apprit qu’il changerait bientôt d’enseigne pour prendre le nom de « Saint-Jacques », appellation plus en adéquation avec la future carte.
Je pense que c’est cette idée qui a inspirée ma Miss. Elle s’est essayée avec bonheur aux tagliatelles aux Saint-Jacques. Une recette pas compliquée, facile, rapide et pas si onéreuse que cela.
Dans un wok, une poêle à haut bord fera l’affaire, elle a fait revenir 500 grammes de coquilles décortiquées avec 300 grammes de crème fraiche épaisse. On doit pouvoir en faire autant avec des pétoncles. On ajoute une pincée de noix de muscade râpée, du poivre et un peu de sel, mais pas trop car on salle déjà les tagliatelles que l’on met à cuire à l’eau dans un grand faitout en parallèle. On les égouttes en fin de cuisson et on les remet dans le faitout ou dans un plat de service. A nos coquilles, ont ajoute un jaune d’œuf pour lier la sauce et l’on remue bien. On verse la préparation sur les pâtes puis on mélange et c’est prêt. C’est à peu près la même recette que les tagliatelles au saumon fumée et c’est encore plus bon. Très fin (faim).
P.S. : Je vous refile tout de même le téléphone du futur « Saint-Jacques » : 02.35.86.07.91 et le fax : 02.35.86.02.77 et pourquoi pas l’adresse mail mais je pense qu’elle ne tardera pas à changer aussi : lemarcopolo@neuf.fr

jeudi, juin 26, 2008

Sportifs

Alors que la Grenobloise Jeannie Longo s'adjuge, à de 49 ans, le Championnat de France contre la montre dames à Semur-en-Auxois devant Maryline Salvetat et Edwige Pitel, qu’elle boucle les 22,1 kilomètres en un peu plus d'une demi-heure, s'adjugeant son cinquante-troisième titre de championne de France, toutes disciplines confondues, précédant de 1'08" la championne sortante Maryline Salvetat (Midi-Pyrénées) et de 1'57" la Bretonne Edwige Pitel (Team Pro Féminin Les Carroz)…
La région Picardie nous a envoyée une gentille lettre nous signalant qu’elle soutient ses sportifs, particulièrement les Picards sélectionnés ou en cours de sélection pour les Jeux Olympiques de Pékin.
Ils n’ont pas le même palmarès mais méritent toutefois que l’on s’intéresse à eux. Alors, comme Claude Gewerc penchons nous sur nos futurs vainqueurs et reprenons cette communication même si le site de la région pour les sportifs picards n’a pas reçu de mise à jour depuis Janvier 2007.

Marie Collonvillé, la championne de France de saut en longueur en 2008, championne de France en salle en 1995, 1996, 1999, 2003, 2004 et 2006 espère faire mieux à trente quatre ans que sa place de septième aux épreuves d’heptathlon aux Jeux Olympiques d’Athènes en 2004.

Rudy Bourgignon, 29 ans, est champion de France de décathlon en 2007, champion de France en salle en 2007 et 2008, il a fini 7ème des championnats d’Europe en salle en 2007 et vainqueur de la coupe d’Europe d’épreuves combinées par équipes en 2006.

Après une médaille de bronze aux Jeux Olympiques de Sidney en 2000, une d’argent à ceux d’Athènes en 2004, Jérôme Thomas, notre poids mouche de 29 ans va tenter l’or en boxe.

L’épreuve reine pour les Picards, c’est semble t’il le triathlon où quatre athlètes sont engagés : Frédéric Belaubre, 28 ans, champion de France Elite en 2007 mais surtout 5ème aux Jeux Olympiques d’Athènes en 2004. Marion Lorblanchet, 25 ans, championne de France en 2007, Samuel Pierreclaud, 36 ans et enfin Stéphane Poulat, 36 ans qui avait fini quatorzième aux J.O. d’Athènes.

Jean-Christophe Bette, 30 ans, était champion de France en deux sans barreur poids léger en 2001, puis de 2003 à 2007. La même année, il fut champion du Monde en huit avec barreur dans la même catégorie de poids. En 2005, à quatre sans barreur poids léger, il remportât le titre et la coupe mondiale. Il espère réitérer son exploit aux jeux olympiques de Sydney où il fut médaillé d’or en quatre sans barreur poids léger.

Vincent Durupt, après avoir remporté le championnat du monde universitaire de 2004 ce jeune athlète de 27 ans fut l’un des champions du monde en quatre avec barreur en 2005.

L’aviron semble aussi être la spécialité picarde avec pour troisième représentant le jeune Sébastien Lenté(23 ans) qui remportât en 2007, successivement, en huit avec barreur la onzième place aux championnats du monde et la médaille d’argent à la coupe de France. Bien que champion de France à deux avec barreur, c’est à huit avec barreur qu’il représentera la France aux jeux de Pékin.

L’handisport aussi puisque Nathalie Bizet, 41 ans, qui a une quinzaine de titre de championne de France va concourir dans l’épreuve de dressage ( C’est de l’équitation) et Didier Richard, 42 ans, en tir. Il est déjà vice-champion de France 2007 en 50 mètres en 3x40 et en 10 mètres debout.

Le cycliste Christophe Riblon, 27 ans, le vainqueur du tour de la Somme 2007, vice champion du Monde de la course aux points 2008 essayera de briller sur piste.

L’ancienne championne d’Europe junior de Pentathlon moderne en 2005, Amélie Cazé, 23 ans, championne de France de 2004 à 2006, et du Monde 2007 et 2008 sera aussi de la partie.

Céline Goberville, 21 ans, championne de France de tir junior de 2004 à 2006 y emmènera ses pistolets pour concourir sur 10 et 25 mètres.

En tir, mais à l’arc, cette fois, Cyrielle Delamare, championne du Monde par équipe en salle en 2007, ses fléches.

Hesitations


Hesitations
Originally uploaded by Anne**.
Sur proposition du Ministre de l’Education Nationale, Ahmed Charaï, doyen de la faculté de Saint-Jérôme à Marseille, vice-président de l’université Aix-Marseille III Paul Cézanne, a été nommé ce matin en conseil des ministres "recteur de l’Académie d’Amiens".
Âgé de 50 ans, Ahmed Charaï est né au Maroc. Il est arrivé en France à 20 ans pour poursuivre ses études supérieures au sein de l'Université et du CNRS.
Ahmed Charaï est physicien microscopiste, spécialiste des micro et nano technologies.
Il avait écris un article fort interessant dans le Monde, au mois de mars 2007, sur le regard des maghrébins durant les élections présidentielles.
Il devrait être interressant de voir ce qu'il fera en matière d'éducation.

mercredi, juin 25, 2008

La gazette des communes


HACKNEY GAZETTE
Originally uploaded by sarflondondunc.

J’ai trouvé lors de mes errances dans le web un petit article de Guillaume Roussange sur la gazette des communes intitulé « Picardie. Le département de la Somme crée le premier ‘espace langue’ »
Le conseil général de la Somme a inaugurer le 17 juin 2008 le premier «espace langues» au collège Alain Jacques d’Ailly-le-Haut-Clocher. Réalisé en partenariat avec le rectorat d’Amiens, ce projet a pour but de faciliter l’apprentissage des langues vivantes, grâce à l’application d’une pédagogie fortement axée sur l’usage des technologies de l’information.
Avouez qu’elle est bonne celle-là

Amiens : Les corrigés et les résultats du Bac 2008 et des concours etexamens de l’académie


Examens
Originally uploaded by piestobis.
Comme je suis un « prévoyant », je vous propose directement sur ce blog d’accéder aux :
Résultats des Baccalauréats 2008 (BAC 2008) pour l'académie d'Amiens

Concours enseignants 1ER degré 2008 ADMISSIBILITE

DIPLOMES COMPTABLES SUPERIEURS 2007

CONCOURS ENSEIGNANTS 1ER DEGRE 2008 ADMISSIBILITE

CONCOURS ADMINISTRATIFS FEVRIER 2008 ADMISSIBILITE

CONCOURS ADMINISTRATIFS - FEVRIER 2008 ADMISSION

CONCOURS ADMINISTRATIFS MARS 2008 ADMISSIBILITE

CONCOURS ADMINISTRATIFS MARS 2008 ADMISSION

BREVETS DE TECHNICIENS SUPERIEURS 2008 (BTS 2008) ADMISSION

Transe formation

Part des sens que de vers je tus
Renie que ta mère, outre âgée
Ouïe la teinte a s’évertue
Que l’on sais part âgée.

Chasse tes verres tueuse.
Est-ce gourde pleine
Qu’Ali, tiers, ombre rageuse
Attiré ta peine.

Noix ton chat, grain d’amour,
Jamais sa queue à main
aux bonnes heures du jour
ne te fera de gamin.

Puisse qu’il faut va, geins,
Pour se verjus recevoir
La lie mais ne te plaint
De nœud con se voir.

Que ne déplaise ire
Entrelacs c’est bon
Goutte à vos mire
Mater nait l’eau raison.

Cet Ali mène, en veux
Ma cache raie ponce
Louve rira qu’à l’an vieux
Cul ni par la nonce.

Femme mature lutte
Con trop baise ite
Le cas Lori rebute
À part, ça vacuité

mardi, juin 24, 2008

Nouveau bûcher des vanités.

J’ai appris que deux mineurs, de 17 ans tout de même, sont soupçonnés d'avoir Samedi après-midi, dans un parc d'Amiens mis le feu au pantalon d'une SDF d'une cinquantaine d'années. Celle-ci, brûlée au deuxième degré aux jambes était toujours hospitalisée lundi. Ils ont été mis en examen pour violences aggravées sur personne vulnérable avec armes par destination et en réunion et laissés en liberté surveillée. Ils ont été présentés à un juge des enfants et seront ultérieurement jugés devant le tribunal « pour enfants », comme si à dix sept ans on n’est pas conscient de ses actes.

Les deux jeunes, étaient pourtant issus de familles «bien intégrées» et toujours scolarisés. Ce n’est tout de même pas parce que leur victime était ivre, qu’ils ont pu se sentir le droit d’enflammer des papiers et de les jeter sur la SDF, dont le pantalon a ensuite pris feu. Ils ont expliqué comment ils ont procédé, mais n'ont pas donné d'explication à leur geste.

J’en ai un peu assez de ces jeunes qui s’imaginent être la crème de la crème, qui peuvent s’ériger en juges et bourreaux froidement alors que le lait leur coule encore du nez.

Fin juin


2008CALENDAR
Originally uploaded by saokhue2007.
Au chemin de ton vallon, je marche sur les mains
Mais vers où nous allons serait-ce vers demain ?
Mon âme erre ici bas, géographe qui rêve
A ton monde à plat visiter sans trêve,
Caresser le bouton, y laisser l’empreinte
D’un vermillon suçon, une buccale étreinte.
A l’ombre d’un sillon déposer la graine
Où germe le frisson, enivrer tes veines.
Glisser par devers sans toi et le tourbillon
De ton attachement où pendait le cordon.
La plaine au puits sans fond sous le vent d’un soupir
Ondule la toison comme l’herbe zéphyr
Enfin, j’atteins le con d’où s’échappent les eaux
Consacrées à Junon. Canards et carpeaux,
Du diamant les eaux, tu trouveras entre ces cygnes
Cet pomme de grenade de toi bien indigne.

lundi, juin 23, 2008

Style Oh!


Stylo
Originally uploaded by Alain Bachellier.
J’aime comme un jeu aborder l’écriture, faire se plier ma thématique aux pieds,
Trouver le bon mot, celui qui d’aventure comptabilise le bon nombre et va, sied.
Ce n’est pas faire de prose élitiste que vouloir, dis, versifier son sujet.
Toute la poésie n’est pas passéiste justifiant un systématique rejet.
Ce n’est pas faire injure que de supposer que son essence même sera comprise,
Que j’utilise une acception des plus osée ou plus crument pour que l’on en rise.
Ah ! Riez, voyez comme la faute est faite, un son, un verbe et l’on tente de vous gruger.
A ma rime féminine imparfaite que l’on me laisse seul apte à con juger.
On me dit de deux maux choisir le moindre. Ok, qu’à cela ne tienne Etienne,
Dans ce cas là on peut toujours les joindre, la rime restera quoiqu’il advienne.
Le vocabulaire se prêtant au bon mot à tous ceux qui le pratique et le travaille.
La difficulté n’étant pas dans le stylo mais uniquement faire que la rime aille.

dimanche, juin 22, 2008

Un air de musique / an air of music

Pour de la fête de la musique, il me semble naturel d’aborder le sujet de mes goûts musicaux. Même si au sein de mon club de football, j’ai la réputation auprès des jeunes que je charrie de n’écouter que des grosses bonnes femmes que l’on égorge. On voit donc bien qu’aucun d’eux n’a jamais vu le tour de taille d’une Maddy Mespley, Cecilia Bartoli, Régine Crespin, Nathalie Dessay, Barbara Hendricks, Gwyneth Jones ou de Julia Migenes même si la contralto Marie-Nicole Lemieux est un mauvais exemple, la mode des Montserrat Caballé est un peu passée. Ce qu’ils ne savent pas c’est que je fais un peu exprès de ne leur servir que des airs d’opéra afin qu’ils connaissent autre chose que le slam dont on les berce en banlieues.
Ils fouilleraient dans ma boite à gants, ils trouveraient surement quelques CD de rap, Iam ou Mcsolar, je suis dans l’ensemble assez hétéroclite dans mes choix. J’aime le jazz ou la java quand ils sont bien fait et me touchent. Si en plus ils servent de beaux textes, je suis aux anges.
Il faut bien l’avouer, j’ai une petite préférence pour les voix féminines même si je trouve les textes de ces messieurs plus puissants. C’est peut-être la raison pour laquelle entre deux interprétations, celle de Juliette Nourédine ou Bernard Joyet par exemple, je préfère celle de Juliette même si Bernard en est l’auteur.
En ce moment, j’ai chargé sur mon Mp3, Jacques Brel et Françoise Hardy.

samedi, juin 21, 2008

Comme un pétard

C’est la fête dans la ville à Amiens et si d’ici, cela ne se voit pas, cela s’entend. Des gamins, si ce ne sont des adultes tirent les premiers pétards et je me souviens du temps où avec mon frère nous tentions d’amadouer la propriétaire du magasin de farces et attrapes du boulevard de Sébastopol afin d’obtenir les plus gros et les plus puissants des tigres rouges.
Dieu sait que nous en avons fait des bêtises, des gamineries à coup de pétards ou de fusées. J’étais de ce gang qui dézinguait à tour de bras les boites aux lettres de Couhé-Vérac ou de cet autre gang qui mit le feu à un champs de blé dans le Santerre en tirant un feu d’artifice commémoratif pour le 15 Août.
C’est d’ailleurs lors de l’un de ces attentats que je reçu la pire des raclées de ma vie. Je m’étais fait prendre en flagrant délit dans le silo à sciure de la scierie de mon oncle. Ma cousine et moi y jouions à faire de grosses explosions de fumée/sciure comme s’il s’agissait là de puissants explosifs.
Ce que nous aimions par dessus tout c’était de lancer des « grenades ». Nous les confectionnions à partir d’une grosse boule de terre dans laquelle nous enfichions un pétard ne laissant dépasser que la mèche. Une fois celle-ci allumée, nous testions notre courage en ne la laçant qu’au tout dernier moment ou en la déposant dans une flaque d’eau avant qu’elle n’explose et ne nous éclabousse. J’y fut d’ailleurs blessé une fois et ne du le salut de mon œil qu’à la résistance de mes lunettes.
C’est pour éviter ce genre de désagréments à mon fiston tout en lui faisant connaître ces plaisirs qu’à la condition expresse de n’en faire usage qu’en ma présence, j’en ai acheté pour lui. Un peu pour moi aussi…C’est ainsi que sous la surveillance d’un expert, il appris les joies des pétards siffleurs, des hautes fusées et des détonants. Nous avons ainsi écumé le parc de la Hotoie en automne, faisant voler en éclat des tas de feuilles mortes et peut-être quelques poubelles publiques loin des habitations et des oreilles fragiles.
Pourquoi lui refuser les plaisirs d’une activité que j’avais pratiquée sous prétexte des dangers qu’elle recèle. Si nous n’avions partagé ces instants, qui me dit qu’il n’aurait secrètement fait claquer de plus dangereux ou commis ces bêtises que j’assume aujourd’hui.
Que se soit à l’occasion d’un mariage, d’un match de football ou de tout autres célébration, il peut être amené à côtoyer ces petits explosifs somme toute assez dangereux et il saura comment y réagir.

vendredi, juin 20, 2008

Coeur de nymphea

Cela fait longtemps que j’aime la photographie même si j’ai fait un break durant des décennies. J’y étais venu durant mes années d’internat pendant ma cinquième et ma quatrième soit il y a plus de trente trois ans. Un de nos surveillant avait entrepris de constituer dans les sous-sol de l’école un petit laboratoire où nous pouvions développer nous même nos clichés. Les ateliers photos qu’il y animait étaient un bon moyen d’échapper au train train quotidien. Comme en plus, les séances de prise de vues nous permettaient de sortir des hauts murs de l’établissement pour aller sur les bords de Marne, ou aux floralies et même une fois à un rallye automobile, nous étions nombreux à souhaiter y participer. Il y avait toutefois une condition indispensable en sus de l’autorisation parentale, nous devions posséder notre propre appareil. Ors en 1975, il était bien rare que l’on confie à un gamin de quinze ans autre chose qu’un instamatique. Mais, mon père m’avait remis pour l’occasion son vieux canon. Un gros engin mécanique, digne d’un musée de l’époque mais qui faisait de magnifiques photos à qui savait régler manuellement la focale. Je me souvient qu’il était enserré dans une magnifique sacoche de cuir qui compensait son poids par sa faculté à recueillir un énorme flash et ses cinq ampoules. J’évitais de m’en servir car non seulement il fallait en déployer la large corole mais, en plus, à l’époque ces cinq ampoules coutaient le prix d’une pellicule. Mieux valait alors être sur de sa composition, surtout que les retouches étaient manuelles.
C’était les débuts de la couleur mais nous ne pouvions développer dans cet atelier qu’en monochrome, noir et blanc ou éventuellement en sépia.
Maintenant que l’argentique a cédé sa place au numérique, la problématique est toute autre. Si à l’époque la prise de vue était prééminente, avec les moyens de post production actuels, c’est dans le traitement et les retouche que ce font les plus beaux clichés.
Même si je n’atteindrait jamais la perfection de ce que l’on peut voir sur le net, j’ai conscience de ma propre progression ce qui renforce mon plaisir.

jeudi, juin 19, 2008

Sports school


Sports school
Originally uploaded by nataliebehring.com.

On ne peut vraiment pas me considérer comme étant un sportif. Sans pour autant être un mou, je suis plutôt rondouillard. Sybarite dans l’âme, je pêche trop souvent par la bonne chaire.

Ce n’a pas toujours été le cas, il fut un temps où j’étais fluet et nerveux. Mais, quelque est été l’époque, j’ai toujours abhorré ces instants de grande solitude où au sortir des vestiaires j’exposais à tout un chacun cette peau blafarde qui recouvrait, tantôt les os, tantôt la graisse. Il n’est d’instant dans ma jeunesse où mon corps trouvât grâce à mes yeux. De la à le mouvoir dans une activité à petite tenue…Il en étais hors de question.

J’étais aidé en cela par quelques défauts de ma constitution. Tout d’abord, mes lunettes, qui arrêtaient fort à propos tous les jeux de ballon et enfin, une série d’allergies qui par une symptomatique varice nasale, au moindre échauffement comme dans les bassins, répandait abondamment mon sang sur les maillots comme dans l’eau.

N’allez pas croire pour autant que je n’ai pas pratiqué. Lorsque l’on a honte de sa faible stature, on tente de la modifier. J’ai donc tâté successivement, de la natation, du hand-ball et de la musculation.

Mais si l’on peut modifier son corps, l’on ne change pas sa nature. Aucune de ces trois disciplines ne vaut à mes yeux une heure de lecture. Aussi, je suis resté fidèle à la seule qui me la permette puisqu’il paraît qu’une heure de pratique journalière prémunisse des maladies cardio-vasculaires. Je marche donc quotidiennement d’une à deux heures, livre en mains à moins qu’il ne s’agisse de ce présent calepin ou d’un appareil photographique.

Maintenant, j’ai donc, je le crois, les plus beaux mollets qui soient.

mercredi, juin 18, 2008

Fubooo

Fuboo

Aujourd’hui, j’ai été rendre visite à un copain qui fait un drôle de métier. Il organise un jeu concours sympathique dans son salon. Pour cela, il invite tous ses copains, un par un et regarde avec eux des publicités.


Ensuite, c’est un jeu de mémoire et de rapidité. Il vous pose des questions, trois, sur trois éléments des trois publicités que vous avez visionnées. Il s’agit d’être le plus rapide possible pour gagner les 1000 euros qu’il met en jeu chaque mois. Il faut dire qu’il a les moyens vu le boulot qu’il fait.


Attention, ce n’est pas aussi facile que l’on pourrait le penser. On a tendance à se laisser distraire par le message publicitaire et à ne pas bien se concentrer sur les détails. D’autant qu’il a le chic, le filou, pour trouver des publicités pas piquées des hannetons, rien que d’y penser, je me marre encore (il y a une pub « Umbro » qui a su me faire oublier notre défaite à l’euro, c’est vous dire).


J’y ai fait un peu plus de onze mille points alors que le premier pour l’instant voisine les douze mille. Certes, je n’ai pas gagné mais en attendant, j’ai passé un bon moment car il sait choisir des publicités rigolotes et anime bien son jeu. En plus de cela, il a une chouette baraque et un home cinéma de première qualité. Vous le connaissez peut-être, il s’appelle John Fubooo, c’est un personnage plutôt sympathique, enjoué et plein d’humour, il fait des advergame. Je vous donne son adresse, allez le voir de ma part : www.fubooo.com




Article sponsorisé

Les osselets


Je n’ai plus un seul de ces jouets et jeux de mon enfance. Perdus entre deux déménagement, entre deux copines ou entre deux âges. De voir les jeunes jouer au parc, ignorant de la nature environnante pour battre le carton dans l’herbe, il m’est tout d’abord venu l’idée qu’ils feraient mieux de courir et de suer que de jouer ainsi aux cartes couchés dans la verdure. Les associations d’idées étant ce qu’elles sont, il ne faut pas chercher les raisons qui m’ont poussées à me demander où avaient bien pu passer ce trésor qui faisait jadis ma fierté : mon jeu d’osselets.

Ce n’était pas de ces morceaux de plastiques qui me servirent à enseigner les rudiments du jeu à mon fiston, ni même ces pièces de métal dorées ou argentées qui firent fureur dans les années soixante dix, mais d’authentiques métacarpes de pieds de cochon nettoyées et polies. Je ne me rappelle plus à quelles occasions j’avais pu sortir du laboratoire de la charcuterie parentale ces ossements, si mon père me les avait offert, ni par quelle astuce ou procédé l’un des cinq s’était vu teint au bleu de méthylène mais je me souviens que des années durant, j’effrayais mes compagnons de chambre en extrayant ces reliques des poches de mes culottes courtes de garçonnet. Seul ou en groupe, je pratiquais ce jeu millénaire d’adresse qui développe vitesse, précision et coordination.

Les règles en sont si simples qu’il perdure encore. On pose quatre osselets sur une surface plane. On mise ou pas, c’est selon, et l’on pratique en accroissant la difficulté à chaque tour. On lance le cinquième et l’on ramasse l’un des quatre autres avant de le rattraper. Ce quatre fois de suite puis l’on en ramasse deux, deux fois de suite puis trois et un, et enfin les quatre d’un seul coup.

Si cela n’est pas suffisant pour départager le vainqueur, on réitère l’opération en lançant le cinquième depuis le dos de la main et non pas depuis la paume. La figure consistant à en ramasser quatre après avoir lancé le cinquième depuis le dos de la main était appelé par chauvinisme une tour Eiffel. Si même celle-ci ne pouvait nous départager, nous augmentions la difficulté en lançant deux osselets à chaque tour, puis trois et enfin quatre pour la tour Eiffel inversée où il nous fallait ramasser le cinquième alors que les quatre autres s’envolaient en ligne depuis le dessus de nos mains.

Cela peut sembler impossible au néophyte, mais avec beaucoup d’entrainement, dans nos cages d’escalier, nous réussissions parfois cet exploit. Surement, n’ai-je plus suffisamment de dextérité, ni de vivacité, que mes mains et mes yeux ont oubliés cette faculté. Mais j’ai encore cette nostalgie du temps où on les apprenait sans triturer les pads, devant un écran.

mardi, juin 17, 2008

Perles

Une amie me disait, il n’y a pas si longtemps que ce qu’elle aimait en parcourant ce blog, c’était d’y découvrir des pans de ma personnalité qu’elle ignorait. Non, j’imagine pour juger ou par curiosité mais parce que dans nos écrits nous nous dévoilons plus que dans nos conversations. Ces blogs nous permettent donc de côtoyer la part bien souvent cachée des individus que nous lisons.
Malheureusement, la mort nous atteindra tous un jour, mais il restera à jamais, prisonniers de la toile, quelques facettes éparses de nos âmes. Si certaines perdront de leur éclat, d’autres, régulièrement polies par le ressac des souvenirs qu’elles nous ont laissées, brilleront comme les phares qu’elles ont étés et éclaireront pour toujours notre route aussi profond dans l’océan de mots que les crabes les aient entrainées.
Nous ne sommes pas vraiment amis, un mot par ici, un autre par là, histoire de fleurir nos commentaires mais tout comptes fait, nous nous connaissons plus que des voisins. Car ce que nous échangeons à l’occasion de nos posts, ce n’est pas des banalités, mais des profondeurs, des gouffres où l’on isole nos peurs et nos joies.
Parmi eux, il en est une qui, comme l’huitre, enveloppait ses douleurs d’une nacre aux teintes les plus douces. Elle disposait ses perles, dans sa vitrine avec amour, mais surtout, sur la chaine de ses connaissances, l’embellissant de ses propos.
On m’a toujours dit que ces perles perdent de leur éclat lorsqu’elles quittent la peau, la vie, lorsque la main de l’homme, ou plutôt de la femme, cesse de les caresser.
Allez donc caresser du regard quelques pages anciennes de Marie L..

lundi, juin 16, 2008

Un trou est un trou.


Panoramique dentaire.
Originally uploaded by Delgoff..

Aujourd’hui, bien m’en a pris, j’ai décidé de raconter le mystère de ma molaire qui a voyez-vous, au fond un petit trou et c’est étrange, chaque fois que je mange, sucré ou salé, ce que je goutte fait fausse route. Mais le creux de ce corps caverneux jamais ne se bouche. C’est louche. Vous me proposez d’y poser, solution à ma carnation, un pansement carrément.
Est-ce nécessaire, pour ce faire, de gratter ou ramener votre fraise, ne vous déplaise. Ce béant déjà trop grand absorbe tout. Mou ou dur, je vous assure. Craignez, vous pourriez perdre un doigt à l’endroit. Un manchot fait pas trop dentiste ou prothésiste. Mais gageons qu’un maçon peut officier même démembré, appliquer son ciment largement.
Nul besoin du bruit de ce fruit pour résoudre, d’une poudre, mon dilemme. Quand bien même, au besoin, par vos soins devrais-je engloutir sans fléchir un sac plein. C’est pas rien.
Par chance sur l’ordonnance pourriez-vous pour que les sous du prix de ce produit me soit remboursé, les noter.
Que soit ce gouffre dont je souffre fatal à la sécurité sociale.
Après tout, trou pour trou.

dimanche, juin 15, 2008

Lyrisme


tribute to Esbjörn Svensson
Originally uploaded by Kmye.
Si d’user le vocabulaire jusqu’à la corde
Et d’un tourillon faire une longue cordée
Me garantisse que tous ces mots s’accordent
A tout tortueux tourbillon de mes pensées.
Que dans leur abscons sens les uns s’indignent
De ma beaucoup trop lacunaire orthographe
Ou qu’ici bas je les couche et les aligne
Pardonnez moi et sautez ces paragraphes.
Ils n’ont ni queue ni sens et à rien ne rime,
Bavent, encre et salissent de blanc papier.
S’échapper de la plume, c’est leur crime.
On devrait les enterrer à deux fois six pieds.
Je crois qu’il vaut mieux parler pour rien dire
Que de porter à tous de rire de soi
Lorsque l’on veut absolument décrire
Par vers et prose le moindre de ses émoi
Il faut pour un alexandrin être doué
Avoir dans ses chagrins beaucoup d’envolées
Mes douzaines à disparaître son voué
Car voyez, à tout lire vous êtes volé.

samedi, juin 14, 2008

Sagan - Bonjour tristesse

J’avais prévu de parler de tout autre chose pour ne pas évoquer une troisième fois en suivant l’un des films de l’actualité. Mais, alors que d’autres s’endorment dans ce jour nouveau, je quitte bouleversé la dernière séance.

J’avais comme beaucoup d’autre entendu parler de ce film, les critiques criant au chef d’œuvre et encensant littéralement la petite Sylvie Testu. Si les plus excessifs qualificatifs furent prononcés à son sujet, aucun ne m’étonnait tant j’ai et j’aurai toujours à l’esprit ses lèvres pincées de carmin et ses grands yeux pleins de stupeur et tremblements. Il est des rôles qui marquent, façonnent et fascinent, des rôles qui déteignent l’âme au point d’absorber la notoriété à l’acteur dévolue. Dorénavant, elle sera aussi Sagan. Une moue, des doigts passés dans les cheveux, les yeux mi-clos pour échapper au monde comme à la fumée d’une cigarette négligemment tenue. Même la voix qui se raconte devient sienne. Alors, comment qualifier aussi parfaite incarnation ?
Je n’avais donc entendu que du bien de ce film disais-je. Toutefois, je me méfie un peu de ces critiques professionnels qui brossent la redingote de leurs invités pour mieux leur cracher au dos tourné.

J’avais le souvenir de la saveur sucrée et acide du diabolo menthe de Diane Kuris. Ors ce goût ne se prête guerre aux vapeurs de whisky et à la fumée des fausses blondes. Mais il ne fait pas de doute que la réalisatrice a su y verser quelques goutes de son cocktail Molotov. D’ailleurs, notre nez creux de Luc Besson qui via sa société EuropaCorp, a décidé d'en acquérir les droits pour trois mois au cinéma ne s’est pas trompé. Sagan était initialement un téléfilm en deux parties de quatre-vingt-dix minutes ("Un charmant petit monstre" et "Des bleus à l'âme") pour France 2. Elle n'a pas connu Françoise Sagan. Elles avaient pourtant failli travailler ensemble : la cinéaste avait proposé à l'écrivain d'écrire le scénario des Enfants du siècle, sachant qu'elle adorait la correspondance entre George Sand et Alfred de Musset. Cela ne s'est finalement pas fait.

Bien que la distribution soit parfaite et de qualité, je me dois donner un accessit à Chantal Neuwirth qui dans le rôle discret de Mme Lebreton réalise une magnifique et fort émouvante prestation. On l’avait déjà vue il n’y a pas si longtemps dans le cortex de Nicolas Boukhrief où elle jouait la directrice Francine.

vendredi, juin 13, 2008

Rompre la solitude

Internet offre d’étranges raccourcis dans notre vie. Ainsi, le projet d’affiche « Rompre la solitude » sur lequel j’ai travaillé pour l’association « Amiens Jeunes » en décembre et qui avait abouti à la production de quatre clichés différents sur le thème de la solidarité a donné des idées à une petite entreprise suisse de fabrication de jeu de société, la RedCut sarl. Elle vient de me demander l’autorisation d’utiliser le projet « La solidarité » pour orner le dos de certaines des cartes du jeu « HelvetIQ ».

Vous trouverez plus d'informations sur ce jeu à l'adresse suivante :
http://www.helvetiq.ch/ ou http://www.redcut.ch/

et voici ce que vous y découvrirez :

jeudi, juin 12, 2008

Night Shyamalan un drôle de phénomène

Monsieur M. Night Shyamalan est à l’origine de ce que l’on considère comme des purs chefs d’œuvre du septième art moderne. Depuis son 3ème film, Sixième Sens, puis Incassable, Signes, et Le Village, il nous habitue à des production de hautes qualités jouant de nos sentiments et de notre corde sensible comme d’un trombone, pinçant par ci, grinçant par là aux moments où l’on s’y attend le moins. Certes sa Jeune fille de l'eau, fut un four retentissant mais l’on pardonne aisément lorsque l’on aime. Malheureusement, même si ce cinéaste persiste dans la veine fantastique, avec la sortie de Phénomènes, il semble qu’il se soit dirigé dans les mêmes impasses malgré, une fois encore, un casting de luxe.

Notamment Mark Wahlberg qui enchaine film sur film avec le même succès depuis une dizaine d’année : Basketball diaries, Fear, Les Truands, Boogie nights, Big hit, Le Corrupteur, The Yards, le très bon remake de La Planète des singes ou encore Les Rois du désert, En pleine tempête, La Vérité sur Charlie, Braquage à l'italienne, J'adore Huckabees, Quatre frères, Infiltrés et enfin La Nuit nous appartient l’an dernier. Il interprète ici un jeune professeur de science plus concerné par la fragilité de son mariage que par l’issue des événements qui l’entoure. Il y est comme acteur, parfait comme à son habitude.
Zooey Deschanel est bien loin de son précédent film de science-fiction, le déjanté H2G2 : le guide du voyageur galactique sorti en 2005 ou même du film fantastique Elfe dans lequel cette excellente musicienne présentait ses talents de chanteuse. Ses grands yeux à l’iris si bleu sont ici sous employés, on n’a du mal à partager ses frayeurs.
On notera sur la dernière image de la dernière scène, la parisienne présence du français Cyrille Thouvenin(Sueurs, la confusion des genres).

Ce n’est pas non plus en imitant Alfred Hitchcock et en faisant une apparition même sous la forme d’une voix dans chacun de ses films que l’on en acquiert le génie. Car en effet, toute la responsabilité de cet échec ne repose que sur les épaules de ce metteur en scène qui n’a pas su nous faire frémir et partager leur angoisse aussi bien que par le passé.

A la base, le scénario semble prometteur avec, surgi de nulle part, un phénomène qui frappe sans discernement. Il n'y a aucun signe avant-coureur. En quelques minutes, des dizaines, des centaines de gens meurent dans des circonstances étranges, terrifiantes, totalement incompréhensibles. Qu'est-ce qui provoque ce bouleversement radical et soudain du comportement humain ? Est-ce une nouvelle forme d'attaque terroriste, une expérience qui a mal tourné, une arme toxique diabolique, un virus qui a échappé à tout contrôle ? Et comment cette menace se propage-t-elle ? Par l'air, par l'eau, ou autrement ? Elliot Moore, professeur de sciences dans un lycée de Philadelphie, compte d'abord échapper à ce phénomène aussi mystérieux que mortel. Avec sa femme, Alma, ils fuient en compagnie d'un ami, professeur de mathématiques, et de sa fille de huit ans. Très vite, il devient évident que personne n'est plus en sécurité nulle part. Il n'y a aucun moyen d'échapper à ce phénomène. Pour avoir une mince chance de survivre, Elliot et les siens doivent à tout prix comprendre la véritable nature du phénomène, et découvrir ce qui a déchaîné cette force qui menace l'avenir même de l'espèce humaine...

La bande annonce était aussi suffisamment inquiétante et l’affiche mystérieuse pour que l’on s’y précipite dès le premier jour. Ce que j’ai fait hélas.

Quelques scènes inutiles et gore en sus et vous avez le film de M. Night Shyamalan, toute l’action aurait pu être résumé dans cette bande annonce.

Après l’avoir vu, je comprends beaucoup mieux les raisons pour lesquels certains critiques de la presse écrite ou parlé n’ont pu le visionner avant sa sortie. Ce n’était pas pour déflorer le sujet mais plutôt pour éviter que le publique ne le boude dès son premier jour de sortie.

Ils sont tous foot


Miou-Miou
Originally uploaded by polkas75.

Le seul moyen d’échapper au Championnat d'Europe des Nations qui déferle sur nos petits écrans, s’est d’aller se planquer dans les salles obscures. Mais, même là, on a du mal à échapper à la football-mania. Entre Emir Kusturica, le réalisateur serbe qui crie son amour du ballon rond dans un documentaire intitulé « Maradona by Kusturica » et Thierry Rolland qui sort sa « Finale en or », un film documentaire sur la Coupe du monde de football en 1998, revue dix ans après et commentée par ses soins avec Jean-Marc Ferreri, il devient impossible d’échapper au ballon rond.

Le réalisateur français Claus Drexel en se lançant dans une comédie policière et grenobloise sur fond de Coupe de France n’est pas le premier à fleurter avec le football. Outre L'Angoisse du gardien de but au moment du penalty de Wim Wenders, Le ballon d'or ou Goal ! : naissance d'un prodige et sa suite Goal II, se sport se révèle susceptible de générer de bonnes comédies. Il suffit de voir le Didier d'Alain Chabat.

Affaire de famille, sorti trois jours avant le premier match de l’euro soit le mercredi 4 juin 08 dans deux cent soixante salles françaises, accuse toutefois beaucoup moins de spectateurs.

Pourtant, un peu comme dans « Angles d’attaques » de Pete Travis, le film est une succession de point de vue différents en fonction de la place du spectateur-acteur.

Ors le premier des spectateurs, c’est nous. Depuis notre fauteuil, on assiste à la fin de la finale de la Coupe de France dans laquelle les Grenoblois prennent une grosse tôle, c’est la sortie du stade, tout le monde se pousse et se bouscule aux barrages filtrants des stadiers mais aussi de la police nationale. Un petit incendie éclate dans l’une des maison proche.

Après le générique, on obtiens le point de vue de Laure Guignebont. C’est une petite bourgeoise comme sait si bien les interpréter Miou-Miou, qui ne sort de sa boutique de souvenirs plus kitsch les uns que les autres que pour allez chez le coiffeur laquer son impeccable mise en plis. Elle regarde passer le temps de dessous ses horloges à coucou sans que rien ne vienne rider l’Isère. Aussi lorsque lisant dans son lit elle entends du raffut au dehors et qu’elle voit son cabanon de jardin brûler alors qu’elle n’a pas encore sorti ses plantes annuelles, est-elle effondrée. D’autant que comme un malheur n’arrive jamais seul, son petit monde autour d’elle semble pris dans un vent de folie. Tout est incompréhensible et comme elle nous nous demandons pourquoi il y a un mégot sur l’appui de fenêtre de la cour, un chargeur dans la poubelle ….

Heureusement, le point de vue de Jean, son mari, éclaire un peu la situation. Ex-joueur de football à Saint-Etienne, il a, par amour, délaissé sa carrière pour épouser Laure. Mais ce rôle de père tranquille s’il convient bien à André Dussolier, l’ennuie. Seul avantage de sa situation, il est désormais voisin du stade où il se rend régulièrement. Ors, après avoir quitté la décevante finale avant terme pour fumer une cigarette dans son jardin, il aperçoit un inconnu qui planque un sac plein de billet dans la remise de sa femme. S’il se voit déjà monter une école de football au brésil, il sait combien il lui sera difficile de convaincre son épouse et sa rebelle de fille, Marine. André Dussolier retrouve donc ici Miou-Miou auprès de qui il avait déjà joué les amoureux à l’occasion du Montparnasse-Pondichéry d'Yves Robert. Son œil malicieux nous laisse toutefois douter jusqu’au dernier instant de l’attachement des deux époux.

Eric Caravaca qui passe des Ambitieux à la Chambre des morts nous offre l’interprétation d’un inspecteur Vivant menant enquête sur le mystérieux vol de la recette du stade. Comme par hasard, ce soir là, il était impossible de payer par carte bleu et la totalité des billets fut vendue en numéraires. On sait que les cambrioleurs étaient deux et il faut bien l’avouer, l’attitude de ces Guignebont est louche. Comme sont louches les absences et la nervosité de Marine Guignebont.

Marine, la fille de bonne famille, un peu délurée sur ses rollers, a aussi ses secrets. Même si on ne lui dit pas tout, au détour d’un escalier, ou de derrière une porte, elle suit le parcours du sac de billets. Elle est interprétée par Hande Kodja, la Louise du capitaine Achab.

Enfin, le dernier point de vue, celui qui dénouera pour vous la totalité de la trame, qui expliquera tous les mystères et rebondissements de l’affaire vous sera donné par Julien Courbey, qui joue Sammy, la petite frappe qui a planqué le fric dans le cabanon au départ de l’action.


Ce film est magnifiquement construit du début à la fin. Les acteurs à la hauteur de leur rôle dans ce presque huis-clos. Il est joliment ficelé mais on ne saurais dire par qui entre le réalisateur et l’auteur du scénario si ce n’était le même, Claus Drexel, que je découvre et qui promet.

Affaire de famille n’est pas sans me faire penser à « Bienvenue chez les Rozes » de Francis Palluau pour l’atmosphère totalement déjantée que peut produire l’argent sur une bonne grosse famille bourgeoise.

A voir absoluement.

mercredi, juin 11, 2008

Laveuse en famille


laveuse
Originally uploaded by Christine Simard.

Le comité d'entreprise extraordinaire (CEE) qui devait se tenir lundi 9 juin au siège de Whirpool France à Suresnes (Hauts-de-Seine) pour confirmer la suppression de 153 emplois sur 502 à l'usine de sèche-linge d'Amiens (Somme) a été reporté au 7 juillet pour des raisons d'agenda. En octobre 2007, la direction du site avait évoqué devant l'ensemble du personnel la possibilité d'une suppression de 195 postes. Ce chiffre, avait alors indiqué la direction, pourrait être revu à la baisse par le jeu des négociations avec les partenaires sociaux.

Ce report du CEE ne change rien sur le fond, indiquait lundi soir Didier Beaurin, secrétaire CFTC du Comité d'entreprise de l'usine Whirlpool d'Amiens. Vendredi 30 mai, au cours d'un comité d'entreprise à Amiens, les salariés avaient déjà été informés de ce plan de suppression d'emploi qui s'accompagnera d'une augmentation du temps de travail sur ce site où les salariés travaillent 32h75 - en temps annualisé - depuis un accord de réduction du temps de travail de 1996.

Le 2 juin, la CFTC majoritaire ainsi que les syndicats CFDT, FO et CFE-CGC (sans la CGT) ont signé avec la direction de l'usine un accord prévoyant le passage de 32h75 à 35h hebdomadaires au 1er janvier 2009, une augmentation de salaire de 2 %, une prime de 1 200 euros au 1er janvier 2009 et la mise en œuvre d'un plan social sur 2 ans avec 153 suppressions d'emploi (comprenant 65 départs en pré retraite). Le 24 juin, les salariés recevront un courrier de la direction de Whirlpool leur demandant leur adhésion à cet « accord 35 heures ». En cas refus, ils seront licenciés.

Destiné à augmenter la productivité du site, cet « accord 35 heures » doit permettre l'arrivée d'investissements pour le développement d'un sèche-linge haut de gamme de nouvelle génération - le Zéphyr - offrant une capacité de charge de 8 kg. Lundi soir, Didier Beaurin se déclarait « serein » quant à l'arrivée de ce nouveau produit, les investissements préparatoires étant, selon lui, déjà engagés.

Ce nouveau produit est d'autant plus attendu que l'usine tourne en ce moment au ralenti : deux semaines de chômage technique sont annoncées pour l'ensemble du mois de juin, période traditionnellement creuse pour cette usine spécialisée dans les sèche-linge. Cette spécialisation remonte à 2002 lorsque Whirlpool a délocalisé vers l'usine slovaque de Propad son activité de lave-linge à chargement par le dessus. Cette délocalisation s'était traduite à Amiens par la suppression de 260 emplois. L'usine Whirlpool d'Amiens a connu dans la décennie deux plans de sauvegarde de l'emploi sans licenciements secs. En mars 2005, 63 postes avaient déjà été supprimés dans le cadre d'une restructuration qui faisait suite à plusieurs semaines de chômage partiel en 2004.


Mercredi 11 Juin 2008
Claire Garnier - usinenouvelle.com

Acronymes (ce n'est pas une insulte).


JCVD
Originally uploaded by Francis V..

Alors qu’en France, toute l’actualité ne tourne qu’autour de ces quatre lettres PPDA, comme si le messie nous annonçait sa mort en direct live au vingt heures, nous nous sommes tournés vers la Belgique où J.C. ressuscite de bien miraculeuse façon.
Aucun de ceux qui comme moi l’ont entendu prôner la politique sarkosienne de l’ouverture, n’auraient parié un franc, même belge, sur sa prochaine apparition. Mais force est de constater que l’icône hollywoodienne est encore capable à 47 ans d’inspirer une profonde piété. Car le scénariste de son acronyme JCVD a été fort inspiré. Ce qui aurait pu être une hautaine pitié pour une star déchue se transforme en pied de nez digne d’un héros de BD qui n’aurait pas que de la purée de pois cassée entre les deux oreilles.
Car ne vous y trompez pas, si il y a comme d’habitude dans les films de Jean-Claude Van Damme, du sang, de l’action et des morts, il s’agit là essentiellement d’une comédie, et non de l’action, qui allie grasse et légèreté (vous avez vu la blague : action de grasse). Une heure trente six minutes d’autodérision où rien ne lui est épargné, contrôle fiscal, divorce, procès, et pas de tournage mais de laquelle il ressort plus propre qu’un sou neuf égratignant au passage les autres fiers à bras du même acabit.
On en vient à se demander si pour avoir accepté de jouer ce rôle qui est le sien, cette fausse autobiographie qui colle tant à notre réalité, l’acteur, l’homme derrière le jeu, n’est pas moins con qu’il se plait à nous le faire croire.
Toujours est-il que ce film réalisé par Mabrouk el Mechri, sans être un chef d’œuvre du septième art, restera dans nos mémoires et pas uniquement comme un tournant décisif dans la carrière d’un acteur physique.
Il serait bien injuste de conclure ce petit billet sans saluer au passage la performance de François Damiens(sans parti pris aucun) qui dans le rôle de l’inspecteur Bruges donne une fois encore la preuve de sa puissance comique. Sa prestation dans quinze ans et demi, il n’y a pas si longtemps nous le faisait déjà pressentir.
Des comédiens du premier long métrage de Mabrouk el Mechri, Virgil, seul Karim Belkhadra est au casting, dans un rôle que le scénariste-réalisateur a écrit pour lui. Il y joue un fan de chez fan, un de ceux dont les yeux brillent dès qu’ils voient leur idole. Malheureusement, ce preneur d’un si illustre otage ne sait plus comment réagir.
Quand à Zinedine Soualem, il arrive par ses excès à rendre très attachant son personnage de grand méchant, faisant aussi peur que le loup. Il faut dire qu’il n’est pas sans me rappeler l’humour au second degré de « Ni pour, ni contre ».

mardi, juin 10, 2008

Maine coon cat


Maine coon cat
Originally uploaded by fox_kiyo.

Isabelle a enfin obtenu son Maine Coon. C’est un brown. Depuis le temps qu’elle l’attendait, c’est pas trop tôt. Il s’appelle Dackota. Bien que légèrement plus vieux que notre Prunelle, il pèse déjà trois fois plus lourd. A trois mois, il fait ses trois kilos et possède déjà de rudes battoir en guise de pattes. Ses griffes font bien un centimètre de long et son rudement affutées. Ses oreilles sont surmontées d’un petit plumet noir tel un lynx dont il a l’attitude et la décontraction féline. Ses yeux clairs, mordorés vous regardent l’iris resserré tel un tueur en chasse.

Il est bien un peu craintif avec moi, mais semble avoir pris toutes ses marques. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’il s’entend parfaitement avec Cléa qui étant toujours sur les nerfs a tendance à l’y mettre. Mais ils font bons ménage, tant qu’il n’y a pas de mouvements brusques.

lundi, juin 09, 2008

Piquigny le 8 juin 2008 : Bulle-band

Nous sommes allé à la réderie/foire de Piquigny. N'ayant pas envi de grimper jusqu'à l'ancien château qui surplombe la vallée de la Somme, je me suis contenté de vous fournir un cliché du blues band de Piquigny. C'est une tradition du pays Ch'ti que de faire défiler durant les foires, les harmonies, devancées par les lestes majorettes. Malheureusement, il n'y a plus guère de danseuses par contre on rencontre encore assez fréquement de ces orchestres itinérants.

dimanche, juin 08, 2008

La Fête dans la Ville 2008


Je ne serait pas aussi grandiloquent que Jean-Pierre Marcos pour vous annoncer le nouveau rendez-vous pour les arts de la rue, la 31ème édition de la Fête dans la ville d'Amiens qui va se dérouler du 19 au 22 juin 2008. Avec plus de 30 compagnies, cette nouvelle édition propose près d'une centaine de représentations dans différents quartiers de la ville d’Amiens, mais également dans des communes de la métropole.


« La Fête dans la Ville a été créée en 1978. Elle est née de ce mouvement de Mai 68, catalyseur des énergies, plein de générosité et d'envie de liberté. Il y a dans ce mois de Mai comme une transcendance conjuguée des aspirations du Front Populaire et de la libération…Au-delà de l'imagerie historique de 1968 qui met naturellement en avant l'action des étudiants pour un monde nouveau, rejoint par les revendications ouvrières sur le progrès social, cette folle agitation humaine marque le temps des espoirs, des utopies culturelles et artistiques dans une sorte d'incantation pour une rencontre permanente entre l'art et le travail ; un espoir qui traverse les jeunesses du monde entier de Mexico à San Francisco, de Paris à Istanbul, d'Amiens à Aix...L'appel ainsi lancé pour un monde fraternel par tous ces jeunes, incluait également une lutte contre les exclusions culturelles. Une dynamique puissante et collective pour mettre l'art dans la rue, la force des grands concerts en plein air donnés par les Rollings Stone, les Jimmy Hendrix et Bob Marley au milieu des années 60, à Woodstock ou dans l'île de White vont apporter cet élan pour une culture partagée et ouverte à la rue.La Maison de la Culture d'Amiens au printemps 68 est l'objet de cette exigence ; il faut sortir l'art des théâtres. On ne peut se contenter d'avoir accès aux belles œuvres comme le voulait Malraux. Il faut vivre l'art autrement. Il faut que l'art se vive. Philippe Théry programme en juin 1966 " les bonnes " de Jean Genet. Il sera critiqué par les élus de la Ville et les partis de gauche reprochent à la Maison de la Culture de ne pas être suffisamment ouverte à l'éducation populaire et à la pédagogie. * Le Living théâtre sera de ce discours exubérant dans son intervention à Avignon au cours de l'été 1968 et lorsque Julian Beck et sa compagnie viennent à Amiens en 1978, invités par la Maison de la Culture, ils nous posent encore ces mêmes questions : " Comment faire se rencontrer l'art et le public ? Comment ouvrir largement les fenêtres de la création et élargir ainsi le service public de la culture au plus grand nombre ? ". En 1972, un groupe d'étudiants de l'ACLEA ** très inspirés par ces concepts nouveaux de rapprochement entre art et population, du rôle social de la culture, va organiser devant la cathédrale un " Contre Carnaval ". Par cet acte militant, ils vont tracer les bases des nouvelles formes d'expressions carnavalesques et rejeter un " certain théâtre élitiste ". Ils vont revendiquer la gratuité du spectacle dans la rue. Cette audace ira jusqu'à poser la question des artistes dans le centre des villes jusqu'alors réservé aux seuls commerces et à l'animation qui l'accompagne. Toute cette émergence va dessiner l'esprit de la Fête dans la Ville et des premiers gestes du théâtre de rue. Pour la première Fête dans la Ville que j'organise en 1978, Daniel Lemaire, Adjoint à la Culture écrivait : " C'est l'artiste et sa création, c'est l'interprète et sa culture qui fendent la foule et l'interrogent sur ses joies et ses peines ….tous feront cette fête où la foule côtoie l'artiste ". L'énergie inventive et fantaisiste qui était à l'origine de cette Fête, donnait aux artistes ce contact sans barrière avec la population, offrant une appropriation de l'espace urbain par les gens et les artistes, pour un espace libre et gratuit qu'on imagine alors comme piétonnier. Les artistes de rue, par leur engagement à créer des formes artistiques débridées sont un exemple de fidélité à ces idéaux artistiques insufflés par mai 1968 ; des idéaux artistiques et culturels conformes à cette inspiration que Michel Crespin, créateur du festival d'Aurillac, donnera en 1980 dans le Jura en rassemblant autour de lui, poètes et artistes décalés pour définir et rechercher d'autres rapports entre artistes et publics et surtout de faire enfin reconnaître les Arts de la Rue comme un domaine à part entière de la création artistique. Amiens a su garder cette flamme pendant 30 ans et apporter jusqu'à cette année 2008, année de changements pour notre ville, cette partie d'utopie. L'espace urbain transformé devient pour les artistes de rue le support de leur imaginaire, le lieu d'émotions collectives, un espace pour les rêves, ces rêves qu'on ne peut retirer à personne.A Amiens nous aimons cette famille des arts de la rue. »


Avril 2008
Jean-Pierre Marcos

* cf : Amiens et son théâtre - Edition 3 Cailloux
** Association culturelle de loisirs des étudiants d'Amiens

samedi, juin 07, 2008

les casseroles...


les casseroles...
Originally uploaded by tataouane.

De temps à autre, c’est un plaisir de faire quelque chose sans véritable intention, juste pour le plaisir, juste pour le fun. Ne pas se poser de question, participer à une action sans tenant ou aboutissant, juste partager le plaisir de participer à une œuvre commune. C’est la raison pour laquelle, je vous invite le mercredi 11 juin de l’an de grâce 2008 à 18 heures « tapantes » sur la Place Gambetta à Amiens à un grand rassemblement organisé par la société « P…TAS ».


Nous vous demandons de venir gratuitement, sans but lucratif et sans aucune signification politique ou autre, munis de votre plus belle casserole et d’une cuillère en bois (toute autre cuillère fera l’affaire), venez et à 18 heures, au coup de sifflet, pendant une minute, défoulez vous, faites résonner la ville avec des amis, des voisins, votre famille ou tous simplement avec les inconnus présents.


Aussi vite que nous nous serons rassemblés, au second coup de sifflet(si on réussi à l’entendre), chacun reprendra sa petite vie de tous les jours en se dispersant.
Si vous souhaitez obtenir plus d’information sur les diamètres des casseroles vous trouverez à cette adresse toutes les réponses à vos interrogations : http://ptas.skyblog.com/

vendredi, juin 06, 2008

Les bonnes affaires de Paru/Vendu Windil : ses petites annonces

ParuVendu Windil

Lorsque j’ai vu que l’on me proposait de vous faire-faire une petite visite de la nouvelle extension du site Paru-vendu j’ai décidé d’aller y faire un tour et j’ai beaucoup aimé cette présentation iconisée et synthétique. En bon vendeur, ils avaient précisé qu’il s’agit là d’un site de e-commerce d’un nouveau genre pour acheteurs comme pour vendeurs. Tout le monde ou presque connaît le géant du marché eb… et bien là vous avez les même fonctionnalités mais gratos, avec en plus une chouette présentation. Une sorte de « chasseur français » du web.



Cela m’a rappelé notre projet du mois de décembre à savoir faire des petites annonces rigolotes pour nous attirer des bénévoles et j’ai décidé d’en profiter pour vous amuser avec ces quelques petites annonces trouvées sur le web :




  • Dame myope cherche monsieur presbyte pour échanges de vues



  • Pompier aimerait rencontrer une femme chaude. Allumeuse s'abstenir.



  • Électricien à la retraite recherche femme branchée pour faire des étincelles.



  • Astronaute recherche femme lunatique



  • Sourd rencontrerait sourde pour trouver terrain d'entente



  • Ouvrier de voirie recherche jeune femme bien roulée pour faire un bout de chemin ensemble.



  • Coq de basse-cour recherche poule de lux pour repartir à neuf



  • Jeune homme désintéressé épouserait jeune fille laide même fortunée.



  • Abeille épouserait frelon. Lune de miel assurée.



  • Un homme sans histoire est à la recherche d'un éditeur; il voudrait devenir écrivain.



  • Vieux marin d'expérience recherche compagne houleuse 'au séant' immense.



  • Metteur en scène cherche nain pour rôle dans court métrage.



  • On recherche deux hommes de paille (1 grand, 1 petit) pour tirage au sort.



  • Cannibale mélomane cherche travail dans opéra-bouffe.



  • Offre bonne place de gardien de vaches. Paiement par traites.



  • Inventeur produit amaigrissant cherche grossiste.



  • Aviateur recherche hôtesse pour s'envoyer en l'air...



  • Ex-femme à vendre pas cher, propre, pratiquement neuve, vient avec mon char, ma maison et toutes mes possessions.



  • Cause fausse alerte, vends cercueil en ébène, jamais servi.



  • Chien à vendre : mange n'importe quoi. Adore les enfants.



  • A vendre robe de mariée portée une seule fois par erreur.



  • Femme perdue cherche cartographe pour planifier leur futur.



  • Artificier cherche femme … canon.



  • Analphabète ? Écrivez-nous dès aujourd'hui pour obtenir une brochure gratuite sur nos formations accélérées.



  • Joueur compulsif recherche compagne compréhensive, tolérante, indulgente; Le bon numéro quoi! Ne laissons pas le hasard en décider.



  • Homme aveugle recherche femme aveugle. Pour la suite, on verra.



  • Souffrant d'insomnies, échangerais matelas de plumes contre sommeil de plomb



  • Échangerais voiture de sport endommagée contre chaise roulante en bon état.



  • Perdue partie haute d'un dentier. Merfi de le reftituer à fon propriétaire auffitôt que poffible



  • Chanteuse recherche homme politique pour le faire chanter...



  • Homme suicidaire recherche femme déprimée. But: Partir ensemble.



  • Un vieux marin recherche un gros thon . pour relation huileuse



  • Pas belle fille cherche pas beau mec pour faire pas belle choses. Discrétion assurée. Jeune homme désire rencontrer jeune fille possédant moto. P.S. : Prière d'envoyer une photo de la moto



  • Usine de suppositoires recherche pilote d'essai pour expériences délicates.



  • Homme à rien faire désire essayer votre sofa. Essayage de femme possible sur demande



  • Perdue hier une bonne occasion de me taire.



  • Salon parisien de haute coiffure cherche agrégés de PHILOSOPHIE pour couper les cheveux en quatre.



  • Artificier à la retraire occuperait ses loisirs comme poseur de mines chez fabriquant de crayons.



  • Abeille ayant le bourdon parce qu'elle n'en a plus en recherche un autre pour nouvelle lune de miel.



  • Chameau ayant roulé sa bosse cherche place dromadaire dans parc zoologique.



  • Sourd de naissance s'inscrirait à tout baptême de l'air proposant de franchir le mur du son.



  • Vampire au chômage cherche place poinçonneur.



  • Militaire en retraite cherche place serveur de café pour continuer à charger des canons.



  • Condamné cherche cours de relaxation.



Avouez qu’il serait assez rigollot de trouver parmi les différentes rubrique du 1er site de bonnes affaires des annonces de ce type.


Bon, trève de plaisanteries, allez faire un tour au moins dans cette rubrique : http://www.windil.fr/r/cd-dvd-livres-jeux-jouets-loisirs/CCD00000/ où vous trouverez surement sur ParuVendu Windil quelques Os à moelle à ronger ou l’un des DVDde petites annonces d’Elie Semoun


Article sponsorisé


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